Nous sommes début 2024 et nous aimerions tous pouvoir maîtriser notre avenir. Et même si ce souhait ne figure pas dans votre liste, être DAF exige de la planification et de l’anticipation. Comment réussir cet exercice d’équilibriste avec la conjoncture actuelle ? Comment trier toutes les infos et les données disponibles ? Comment avoir une vision globale de la situation de l’entreprise et piloter au mieux la trésorerie ?
Un nouveau phénomène, la « permacrise »
Voici un nouveau mot que l’on voit dans de nombreux articles pour résumer le contexte actuel : « permacrise ». Habituellement les périodes de crise se succèdent aux périodes d’accalmie et de croissance mais depuis quelques temps, on voit s’installer un climat de crise permanente ou de croissance molle, sans oublier bien sûr la peur de voir surgir des conflits internationaux avec des conséquences collatérales non souhaitées telles que l’augmentation du prix des matières premières ou du prix de l’énergie.
Pour ne rien arranger, les prévisions de croissance ne sont pas exceptionnelles même si les sources font varier les chiffres. Il est d’ailleurs bien difficile de savoir qui à la fin de l’année pourra se targuer d’avoir eu raison. La Banque de France table de son côté sur une croissance à +0,9% en 2024 (+0,8% en 2023). Le Gouvernement français parie sur une croissance à hauteur de 1,4%, proche du FMI (Fonds Monétaire International) qui prédit une croissance de +1,3%. Dans le même temps, l’OCDE prévoit un petit rempli de la croissance à 0,8% selon un article publié dans la Tribune le 19 décembre dernier.
La croissance reste une donnée générale, un chiffre global qui peut être soit le reflet de la situation de son entreprise soit son exact contraire. Selon un rapport du cabinet PwC, Priorités 2024 des Directions Financières, la gestion du cash va être la priorité numéro 1 du DAF en 2024. Autant dire que la pression sur les épaules du DAF va être importante. Comment pourra-t-il piloter finement la trésorerie de son entreprise pour justement optimiser ce cash et éviter une procédure si elle se retrouve en difficulté ?
Le dernier rapport de la société Altarès est quelque peu alarmant car il montre une nette augmentation du nombre de défaillances en 2023 l’élevant à 57 729 entreprises. Tous ne partagent pas ce point mais certains remettent en question la première cause évidente à cette hausse, le rattrapage post-Covid lié à la fin des nombreuses aides de l’Etat et au remboursement des prêts consentis. Autre sujet d’inquiétude, les entreprises touchées. Certes, il y a de nombreuses TPE dans le nombre figurant plus haut mais il n‘y avait jamais eu autant de PME touchées, 171 selon Altarès en 2023. Et avec toutes ces PME, il y a davantage d’emplois menacés…
Thierry Million, directeur des études Altarès, soulignait lors de la publication du rapport que ces défaillances devenaient de plus en plus liées aux insuffisances financières des entreprises et de leur environnement compliqué (inflation, consommation des ménages peu dynamique, taux d’intérêt élevé…). On pourrait même ajouter le contexte géopolitique tendu faisant craindre à tout moment de sérieuses répercussions sur les budgets des entreprises.
Tout n’est pas noir, des solutions existent, fort heureusement !
L’IA à la rescousse
De nouvelles solutions d’IA ont émergé ces dernières années, celles par exemple qui contribuent à maîtriser le risque crédit en prédisant le comportement de paiement des clients. Ils sont ainsi visuellement classés selon la balance âgée, le document de référence pour les créances ou dettes non soldées. Cela devient alors plus simple de savoir quelle créance peut être douteuse et quel client placer dans le fameux compte 416 du Plan Comptable Général.
Voici quelques actions pouvant être mises en œuvre pour piloter votre trésorerie le plus finement possible (et donc optimiser l’entrée de cash) :
- Déployer des indicateurs tels que le ratio de liquidité, le pourcentage d’impayés, les délais de paiement moyen et suivre leur évolution
- Calculer la solvabilité du client avec l’aide d’entreprises spécialisées comme Altarès ou avec des rapports de solvabilité si l’information est disponible
- Définir et appliquer des règles strictes dans la gestion des crédits : limites de crédit, classement des entreprises en fonction de leurs habitudes de paiement (des logiciels d’optimisation du recouvrement tels que Quadient Comptes Clients colorent de manière différente les clients en fonction de leur risque dans des reportings que vous pouvez partager en Codir), intégrer des clauses dans les contrats, fixer des délais de paiement raisonnables…
- Suivre la relation commerciale et collaborer étroitement avec le service commercial car dans certains impayés de facture sont liés à un mécontentement client ou à un problème de livraison
- Dématérialiser vos factures clients afin de gagner du temps sur leur conception et leur diffusion et à la fin réduire les délais de paiement
Nos clients témoignent...
« La possibilité de créer rapidement des reportings personnalisables sur la plateforme Quadient Comptes Clients, construits autour des indicateurs clés du poste client, a permis à notre équipe de suivre de près les factures et de s'assurer qu'aucun compte ne soit oublié. » Jon Vedder – spécialiste comptable Aerin Medical

Même si cette période de « permacrise » n’est évidente pour personne, force est de constater que des solutions existent pour répondre à l’objectif n°1 des DAF, l’optimisation du cash ! Ces solutions permettent également des reportings plus fiables et même de concaténer la donnée de manière plus régulière et sur des périodes glissantes. L’incertitude n’est plus une fatalité, à condition d’être correctement accompagné…
