Le marché de l’IA… une prévision de croissance à 2 chiffres !

327 milliards de dollars, c’est le montant du marché mondial de l’IA selon une étude de Statista publiée en août 2023. Vous avez bien lu : 327 milliards ! Ce marché pourrait atteindre le montant pharaonique de 1.837.75 milliards de dollars à horizon 2030 selon Grand View Research ! On n’y est pas certes mais les analystes tablent sur un taux de croissance annuel de 37,3% d’ici à 2030. Cela fait penser à la loi empirique de Moore qui prédisait une croissance exponentielle des capacités des ordinateurs. Difficile de présager de l’avenir mais une chose est sûre, tous les acteurs du secteur se livrent à une course contre la montre afin de développer les solutions technologiques les meilleures et les plus adaptées aux attentes de leurs clients.

D’une part, il y a bien sûr l’engouement pour cette rupture technologique mais d’autre part, l’IA suscite de nombreuses peurs. Les preuves ne manquent pas : multitude d’articles dans les journaux avec différentes analyses et légifération du gouvernement américain ainsi que de l’Union Européenne. Ils souhaitent protéger les plus vulnérables et les auteurs des données qui auront été agrégées par l’IA.

L’Union Européenne est d’ailleurs parvenue à un accord le 9 décembre dernier et a fixé un plafond de sanctions en cas de manquement à l’exigence de transparence (indication que le contenu a été généré par l’IA entre autres) : 7,5 millions d’euros ou 1,5 % du chiffre d’affaires à 35 millions d’euros ou 7 % du chiffre d’affaires mondial. Ces montants de sanctions sont en lien avec le potentiel du chiffre d’affaires qui pourra être généré dans les prochaines années.

 

L’IA dans les directions financières

Tous les professionnels ont bien compris que l’IA et l’automatisation de leurs process allaient être comme une seconde peau. Le rapport du cabinet PwC, Priorités 2024 des Directions Financières, rapporte à ce sujet que 45% des DAF devraient investir dans l’IA d’ici 3 ans. Les DAF l’ont bien compris, afin d’optimiser les entrées de cash, leur priorité n°1 en 2024, ils doivent faire en sorte que leur département gagne en agilité et leurs équipes en efficacité opérationnelle. Pour ce faire, les DAF doivent repenser leurs processus en vue de leur digitalisation. 

Mais ce n’est pas tout, ils doivent faire monter en compétences leurs équipes car, même si les outils sont puissants, cela n’a pas beaucoup d’utilité s’ils sont mal appréhendés ou si leur potentiel est sous exploité.

La question du choix du partenaire est également cruciale car bien sûr il y a de nombreux acteurs sur ce marché au vu de la manne financière. Certains sont des pure players, d’autres non. Nous retrouvons également des spécialisés ou des généralistes. Un seul point commun… tous se disent être les meilleurs ! Mais quel éditeur est le plus adapté à ses besoins ? Là réside la question que se posent les DAF et autres professions qui doivent s’équiper de solutions logicielles.

 

La perception de l’IA par les DAF

Dans l’enquête menée par le cabinet PwC, le sujet qui revient le plus fréquemment est la fiabilité des prévisions de trésorerie, ce qui rejoint notre 1ère tendance de 2024. En effet, se creuse un fossé entre les attentes généralement observées chez les DAF à savoir la précision de leurs projections et arrêtés budgétaires et le contexte actuel de « permacrise » qui rend incertain le futur (croissance molle au taux maintes fois modifié, tensions géopolitiques, risques d’une nouvelle pandémie…). Justement, certaines solutions logicielles équipées de l’IA générative offrent davantage de garantie sur le risque crédit car elles synthétisent de nombreuses données soit de l’historique de la relation, soit d’informations de sociétés extérieures. Ces données servent ensuite à générer des reportings mettant en lumière les comptes clients les plus à risque. C’est le cas notamment de la solution Comptes Clients de Quadient.

Bénéfices de l'IA

Les bénéfices de la digitalisation sont connus. 65% des directions financières estiment dans le rapport PwC que l’IA pourra améliorer la qualité de l’information financière et 64% d’entre eux pensent qu’elle permettra un recentrage des équipes sur des missions à plus forte valeur ajoutée. 

Ce qui reste à appréhender pour 2024 est davantage la mise en œuvre opérationnelle du potentiel de l’IA. En effet, les premiers usages peuvent avoir été identifiés par les DAF mais dans une recherche d’efficacité, d’autres utilisations sont susceptibles d’être trouvées.

Les tendances 2024 des directions financières

 

L’accompagnement, clé de voûte de cette rupture technologique

Les entreprises ont plus que jamais besoin d’être accompagnées par des experts qui pourront adapter et mettre en œuvre la solution d’IA leur convenant. Autre point clé de cette nouvelle équation, la formation. Il y a 2 possibilités. La première, la plus simple, est la formation dispensée par l’éditeur de logiciel afin de permettre aux équipes de s’approprier l’outil (d’ailleurs ce critère peut faire partie des critères distinctifs entre les différentes offres). Pour une montée en compétences plus globale, nul doute qu’il faut passer par la formation dans des instituts, en présentiel ou à distance ou bien sûr recruter des profils spécifiques déjà formés aux nouvelles technologies. Si vous choisissez de former les équipes en place, vous serez face à une multitude d’offres qui compliqueront votre prise de décision.

 

Le temps presse, car outre le contexte de « permacrise », l’entrée en vigueur de la réforme du e-invoicing approche et ce type de projet peut prendre du temps (entre 12 et 24 mois selon la CCI). L’anticiper donne un avantage concurrentiel, passer à côté serait vraiment dommage…

2ème tendance directions financières en 2024
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